Coronavirus SARS-CoV-2 responsables de la maladie COVID-19 accrochés aux cellules épithéliales respiratoires humaines
Coronavirus SARS-CoV-2 responsables de la maladie COVID-19 accrochés aux cellules épithéliales respiratoires humaines ©M.Rosa-Calatraval/O.Terrier/A.Pizzorno/E.Errazuriz-cerda Comment expliquer la réponse immunitaire plus performante des femmes face à certaines infections virales, et notamment face aux virus à ARN comme le SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19 - Les mécanismes de production par les cellules immunitaires d'une molécule inflammatoire, l'interféron de type ? (IFN-?), pourraient répondre en partie à cette question. Des chercheurs de l'Inserm, du CNRS, de l'université Toulouse III - Paul Sabatier et du CHU de Toulouse se sont penchés sur l'origine cellulaire de la production de l'IFN- et sur les raisons de sa production plus importante chez les femmes que chez les hommes. Leurs résultats publiés dans eBioMedicine montrent un maintien de cet avantage immunitaire avec l'avancée en âge et définissent deux types précis de cellules immunitaires impliquées : les cellules dendritiques plasmacytoïdes et les monocytes. La performance de la réponse immunitaire face à une infection virale diffère selon le sexe biologique : face à des virus comme la grippe, le VIH ou encore le SARS-CoV-2 responsable de la Covid-19, les femmes développent souvent une immunité plus performante que celle des hommes. De récentes recherches suggèrent une implication des hormones (oestrogènes) et chromosomes sexuels dans ces différences. En effet, une grande partie des gènes de l'immunité se situe sur le chromosome sexuel X, présent en deux exemplaires chez les femmes, contre un seul chez les hommes.
POUR LIRE CET ARTICLE, CRÉEZ VOTRE COMPTE
Et prolongez votre lecture, gratuitement et sans engagement.
Vos avantages
- Accès à l'ensemble du contenu
- Recevoir des alertes pour les nouvelles et les offres d'emploi
- Publier des annonces