Dessèchement du sol. Forêt d’Orléans..
A la demande du ministère de la transition écologique et solidaire, de l'Ademe, et du ministère de l'agriculture et de l'alimentation, l'Ifstarr et l'Inra ont mené une expertise scientifique collective afin d'identifier les déterminants et les impacts de l'artificialisation des sols, et mettre en lumière les leviers destinés à mieux maîtriser ce phénomène qui est souvent considéré comme la principale menace sur les sols en Europe. Les conclusions de ce travail rendu public le 8 décembre 2017 montrent notamment que trois objectifs sont à mener simultanément : limiter l'extension des surfaces artificialisées, réduire les impacts pour limiter les effets négatifs, et compenser l'artificialisation. L'outil majeur est la planification urbaine et l'aménagement du territoire. Formidable réservoir de biodiversité, les sols sont essentiels à de nombreux services écosystémiques tels que la production alimentaire ou la régulation du climat, des crues, de la qualité de l'eau ou de l'air. Face à des demandes croissantes et antagonistes en logement, zones d'activités économiques, infrastructures de transport, nourriture, matières premières, énergie et espaces de nature, cette ressource limitée et non renouvelable aux échelles de temps humaines est soumise de manière insuffisamment raisonnée et cohérente aux nombreuses politiques sectorielles qui la concernent. L'artificialisation des sols est en l'occurrence un important facteur de dégradation des sols, dans un contexte où le droit et les politiques publiques tentent de réguler ce phénomène.
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