
Cellules © Muriel Grammont - La forme finale des tissus et des organes dépend de multiples processus, tels que la croissance, la division, la mort et le changement de forme des cellules qui les composent. Les cellules qui constituent les surfaces de nos organes s'associent en couche ou feuillets appelés épithélium. Ces cellules épithéliales reposent sur un « tapis » appelé lame basale, qui est constitué de protéines, tels que le collagène, assemblées en réseau formant une armature autour des organes. Les cellules épithéliales présentent classiquement trois formes : une forme cuboïde (hauteur, largeur et longueur sensiblement égales), une forme en colonne (hauteur>largeur et longueur) et une forme aplatie (hauteur<largeur et longueur). Ces formes dépendent du niveau de rigidité du squelette d'actine interne des cellules et de l'adhésion des cellules aux autres cellules du feuillet ou avec la lame basale. Une question fondamentale, sans réponse claire à ce jour, est de savoir si des cellules recouvertes par un épithélium peuvent appuyer sur celui-ci et influencer la forme des cellules qui le composent. De cette question découle un défi technique : comment mesurer la pression exercée par des cellules qui sont enfouies sous les cellules épithéliales? Pour y répondre, les chercheurs ont étudié le follicule ovarien de la drosophile, dont le développement conduit à l'oeuf de la drosophile.
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