Une caractéristique fascinante du vivant est sa capacité à s’organiser de manière autonome et spontanée. Les cellules interagissent et se coordonnent, pour générer des êtres organisés. Les comportements cellulaires permettant une telle mise en forme restent cependant difficiles à comprendre, d’autant que ceux-ci comprennent une part d’aléa. Comment les fluctuations observées aux échelles cellulaires impactent les plus grandes échelles et l’organisation des êtres vivants ?
Pour répondre à cette question, une collaboration internationale impliquant notamment des chercheurs du Laboratoire d’Hydrodynamique de l’École Polytechnique (LadHyX, École Polytechnique / CNRS), du Laboratoire de Physique Théorique et Modèles Statistiques (LPTMS, Université Paris-Saclay / CNRS) et du laboratoire Reproduction et Développement des Plantes (RDP, CNRS / ENS de Lyon / INRAE) a étudié la formation des boutons floraux de la plante Arabidopsis thaliana (l’arabette des dames, une plante modèle en biologie, car possédant un génome restreint).
Si les résultats obtenus, ici pour des organes floraux et sur de petits échantillons, doivent encore être confirmés et généralisés, ils permettent néanmoins de comprendre les contraintes qui s’appliquent à la croissance des cellules au cours du développement d’organismes vivants. Et pourraient avoir d’autres domaines d’application comme l’étude de la croissance des tumeurs.
Découvrez-en plus dans la communication réalisée par le CNRS Physique