The Conversation :"Rénovation énergétique du logement : les conditions de la rentabilité"
Le gouvernement a fixé un objectif de rénovation thermique et environnementale de 500 000 logements par an. Mais l'intérêt de cette rénovation est soumis à de nombreux critères. Depuis la fin des années 1950, la part de la facture énergétique est restée remarquablement stable dans le budget des ménages. à l'exception de la période des chocs pétroliers (1973-1985), elle s'élève à environ 8,5 % du budget total, dont près de 5 % pour le logement (chauffage, eau chaude sanitaire et électricité) et 3,5 % pour les carburants automobiles. De même, au cours des dernières décennies, les factures énergétiques sont restées en valeur absolue assez constantes avec, selon les années, des dépenses comprises entre 1 500 et 2 000 euros pour le logement, et 1 200 à 1 400 euros pour les déplacements automobiles. Mais cette situation est amenée à évoluer avec la mise en 'uvre de la loi de transition énergétique adoptée en 2015. Cette loi a comme objectifs de réduire les émissions de gaz à effet de serre et la consommation d'énergie, d'augmenter la part des énergies renouvelables dans l'approvisionnement énergétique et de faire baisser la part du nucléaire dans la production d'électricité.
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